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Mardi 18
Mercredi 19
Jeudi 20
Vendredi 21
Bilan
129, boulevard de l'Europe BP40127
53103 MAYENNE Cedex
courriel : lp-vinci-53.ac-nantes.fr
Ce jeudi, troisième jour de notre périple germanique, nous a menés de la ville de Heidelberg le long de la rivière Neckar à la ville de Mayence, capitale de la région Rhénanie-Palatinat, située près de 100 kilomètres au nord à la confluence du Rhin et du Main. À notre arrivée, nous avons rejoint nos deux guides qui nous ont fait visiter en français en deux groupes sous un soleil printannier la vieille ville, la cathédrale ainsi que le musée Gutenberg. Ce fut l’occasion pour nous de découvrir des pièces rarissimes telles que les premières Bibles imprimées. Les élèves ont même pu imprimer une page de la Bible avec le même type de presse qu'utilisait à l'époque Johannes Gensfleisch, le vrai nom de Gutenberg. La coupure du midi a permis à tous de recharger les batteries avant de partir en début d'après-midi pour un rallye à travers la vieille ville par équipes de quatre élèves. Ce rallye avait pour vocation d’inciter les jeunes à aller à la rencontre des passants et de découvrir des spécialités mayençaises de façon ludique. Une dernière visite devait nous pousser à 15h30 au musée du Carnaval, une tradition bien ancrée à Mayence. Les élèves ont ensuite bénéficié d’un quartier libre avant de remonter dans le car vers 20h pour rentrer en Mayenne.
Vous pouvez télécharger le fichier pdf du Livret du Rallye à Mayence ici.
Le dernier jour de notre séjour en Allemagne, nous avons visité la ville de Mayence (Mainz). Deux guides nous ont accueillis sur la place du marché, puis nous nous sommes séparés en deux groupes.
Les guides nous ont présenté la colonne de grès rouge «Die Heunensäule» au centre de la place du marché avec ses quatre statues au pied qui symbolisent la ville : la mitre qui est le couvre-chef d’un évêque, la couronne de Charlemagne, le casque de gladiateur et le bonnet de Jacobin, symbole de la liberté d’esprit sous la Révolution et devenu bonnet de fou, symbole du Carnaval.
Nous avons ensuite visité la Cathédrale Saint-Martin du nom de son Saint Patron, qui se situe en face de la colonne sur la place du Marché. Sa construction a été commencée en 998, le portail est en bronze, ses murs font 3,5 mètres d’épaisseur et mesurent 109 mètres de long. La cathédrale offre un mélange de styles. Elle est de style roman dont la caractéristique sont les arcs en plein cintre, mais aussi de style gothique dont la caractéristique sont les arcs brisés, en croisée d’ogive. Son plafond est du XIIIe siècle. Elle possède deux chœurs : un chœur oriental de style gothique et un chœur occidental de style roman. Le maître-autel est orienté à l’Ouest comme à Rome alors que d’habitude il est toujours orienté à l’Est. Il s’agit en fait d’une copie plus petite de Saint-Pierre de Rome. Sur les vitraux, on voit les portraits de 120 cardinaux qui élisent le Pape. Ces vitraux ont été détruits pendant la Seconde Guerre Mondiale. L’orgue est composé de 8000 tuyaux répartis dans les deux chœurs. C’est le deuxième plus grand orgue d’Allemagne. Il y a un Cèdre au centre de la cour intérieure du cloître de la cathédrale, symbole de la Bible et une fontaine, symbole du paradis.
Nous nous sommes rendus après sur la place «Kirschgarten» où nous avons pu voir de magnifiques maisons à colombage des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. En nous promenant dans la ville, nous avons pu remarquer qu’il y avait deux types de plaques de rue différents : les plaques de rue de couleur rouge qui sont perpendiculaires au Rhin, c’est-à-dire qui mènent à ce dernier et de couleur bleue qui sont parallèles au Rhin. Elles servaient aux soldats de Napoléon pour se repérer dans la ville.
Nous avons également observé la présence de boulets de canon tirés en 1793 sur la façade d’une des maisons de la place du marché.
Mayence est une ville médiatique. Elle abrite le siège de la deuxième chaîne de télévision publique allemande : «ZDF». Nous avons pu voir les six mascottes de la chaîne «die Mainzelmännchen» dans un magasin de la chaîne.
Devant le musée Gutenberg se trouvent des cubes en pierres avec inscrits les lettres G, U, T, E, N, B, E, R, G sur chacun d’eux. Pour chaque lettre, il y a un style d’écriture et d’art différent. G : cunéiforme avec la tour de Babel U : hiéroglyphes, scarabée, pyramides, T : romains, caractères quadrata, E : style roman, N : style gothique, B : style Renaissance, E : style rococo, baroque, R : Art Nouveau (1900) et G : Bauhaus (1920).
Finalement, pour conclure ce voyage en Allemagne, nous avons fait une photo de groupe sur la place du Marché avant de reprendre le car pour la France.
Article rédigé par Faustine Touchard et Marion Py (1PG)
Après la visite guidée de la ville de Mayence le jeudi 20 mars, nous avons visité avec les mêmes guides conférenciers en français le musée Gutenberg de 11h à 12h.
Ce Musée est dédié à Johannes Gutenberg, né à Mayence au XVe siècle. Il se compose de cinq étages et propose une exposition de l’histoire du livre et de l’écrit en Europe. Il possède un Psautier de Mayence, le premier ouvrage imprimé utilisant trois encres de couleurs différentes. Devant le musée étaient exposées deux statues de Gutenberg, mais il ne s’agit pas de son vrai visage car il ne reste aucune trace de portraits le représentant.
De son vrai nom Johannes Gensfleisch, Gutenberg est né vers 1400 et mort le 3 février 1468 à Mayence. C’était le troisième enfant d’une famille patricienne très riche, mais il était un mauvais gestionnaire. Il a fondé à Strasbourg une entreprise de fabrication de miroirs de pèlerinage et a dû emprunter de l’argent. Ruiné, il a perdu son atelier et a été spolié de son matériel par l’un de ses associés, Johann Fust. Il a été sauvé de la misère grâce à Adolphe II de Nassau qui lui a accordé une pension à vie (3000 litres de vin par an) et le titre de gentilhomme de sa cour. À la fin de sa vie, il a aussi été honoré par l’Archevêque de Mayence.
Gutenberg est l’inventeur des caractères typographiques mobiles en métal. Il a coulé les types : des caractères en creux en alliage de métal d’étain, de plomb et de bismuth (suie noire de fumée). Puis il a inventé 290 caractères de tailles différentes. Auparavant, on utilisait la méthode de la xylographie : technique d’impression avec des planches en bois.
Nous avons pu voir une ancienne presse à papier inventée à Strasbourg d’après un mélange des systèmes de presse à vin et de presse à vis.
À 52 ans, Gutenberg a commencé à imprimer la Bible. Il s’agissait des premiers livres imprimés en Europe à l’aide de caractères mobiles. Gutenberg a imprimé 180 exemplaires de la Bible de 1282 pages à Mayence dont 30 sur parchemin. Il a mis trois années pour imprimer une Bible (entre 1452 et 1455) dans un atelier de six presses avec douze ouvriers. Les presses étaient actionnées par deux ouvriers. 49 bibles de Gutenberg de 42 lignes, célèbres dans le monde entier dont une Bible complète (Ancien et Nouveau Testament), sont exposées au musée. La Bible complète est exposée dans une chambre forte. Nous avons pu la voir. Sur cette Bible, les textes sont imprimés en noir et les lettres en rouge sont peintes à la main, c’était le travail d’un enlumineur. Gutenberg prenait pour modèle les manuscrits. Les reliures étaient payées par le client et il n’y avait pas de numéro de pages.
Pendant la visite, nous avons aussi fait une démonstration de la technique d’impression de Gutenberg sur une presse de l’époque. Cette impression d’une page de la Bible a été réalisée par Raphaël et Christopher. Nous avons appris que la technique d’imprimerie inventée par Gutenberg était une révolution à son époque car elle a changé la vie au Moyen Âge. L’invention des caractères métalliques mobiles a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir. Elle marque la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance. Nous avons trouvé la visite intéressante.
Article rédigé par Nina Derouault et Tanguy Gautier (1PI)
Nous avons visité le Musée du Carnaval (« Fastnachtsmuseum »), le jeudi 20 mars à 15h30 après le rallye. C’est un petit musée gratuit situé au sous-sol dans une salle voûtée de 350 m2. Ce musée présente l’histoire du Carnaval de Mayence depuis 1837. Le premier espace est consacré aux expositions temporaires, le deuxième à la période allant de 1837 jusqu’à la Première Guerre Mondiale, le troisième à la période d’entre deux guerres et le quatrième à la période allant de la fin de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’à nos jours.
Nous avons pu visiter le musée librement, des fiches traduites en français étaient à notre disposition pour nous décrire les objets exposés et nous donner des informations sur la tradition du Carnaval.
Il y avait de nombreux objets exposés comme des médailles du Carnaval, des chapeaux de fous, des sceptres, des costumes, des uniformes de la garde, des photos, des documents vidéo d’archives, des cahiers avec des chansons typiques du Carnaval…
La ville de Mayence a un musée du Carnaval car c’est une ville qui a une grande tradition carnavalesque remontant aux XIIIe / XIVe siècles. Le Carnaval était le moment où les gens pouvaient s’amuser et se défouler avant le Carême.
Le nom officiel du Carnaval de Mayence est la Cinquième Saison qui se dit en allemand « die fünfte Jahreszeit ». Le cri de ralliement de tous les fous est « Helau », c’est le nom donné à ceux qui fêtent le Carnaval.
Les couleurs du Carnaval de Mayence sont le rouge, le blanc, le bleu et le jaune.
L’ouverture du Carnaval est le jour de la Saint Martin, le 11 novembre à 11h11 près de la fontaine du Carnaval où sont lues les 11 lois du Carnaval par le maire depuis le balcon du Palais Ostein. C’est aussi la présentation du couple de Prince et Princesse du Carnaval.
La vraie Cinquième Saison débute le jour du Nouvel An avec un grand défilé. La campagne du Carnaval dure trois mois. Tous les week-ends ont lieu des défilés, et des bals sont organisés. Le point culminant de la campagne du Carnaval, ce sont les festivités de rue des quatre jours gras précédant le mercredi des Cendres « Aschermittwoch ». Ce jour marque la fin de la saison et le début du Carême : 40 jours avant Pâques. On range son costume jusqu’à l’année suivante.
Les deux derniers jours du Carnaval sont le Lundi des Roses « Rosenmontag » et mardi gras « Karnevalsdienstag ». Ce sont des jours fériés en Allemagne. La plus grande fête qui est aussi le principal défilé est le « Rosenmontagszug » auquel assistent 500 000 personnes à travers la ville. Du samedi au mardi gras, les gens déguisés font la fête dans les rues et assistent aux défilés de chars. On lance des bonbons, chante des chansons, on écoute de la musique (fanfares), on danse lors des bals costumés, on mange des beignets : Krapfen, Berliner, Amerikaner, on boit de la Faschingsbowle (un mélange de thé aux fruits rouges, jus de pomme, limonade et fruits), on se déguise, on se maquille, on porte des costumes…
Nous avons pu apprendre que le Carnaval allemand est différent du Carnaval français car il est plus long, plus impressionnant et plus ancré dans les mœurs allemandes notamment dans certaines villes de Rhénanie telles que Mayence.
Article rédigé par Charly Pichon, Marius Lebigot et Julien Hutereau (1PG)
Nous avons commencé le rallye à 13H30 après avoir pique-niqué dans le centre-ville.
Le point de départ et le point d’arrivée du rallye étaient la fontaine du marché sur la place du marché.
Nous avons été répartis par groupe de quatre. Les professeurs nous ont donné à chacun un livret et un plan de la ville pour nous orienter. Puis nous sommes partis en quête des informations demandées.
Nous avons demandé, par exemple, aux passants des renseignements sur :
Certains nous ont répondu avec amabilité et se sont prêtés au jeu, d’autres nous ont ignorés.
Nous avons également dû prendre des photos du fleuve, le Rhin, et de la façade baroque de l’église Saint-Augustin.
Nous sommes aussi allés au musée Gutenberg pour demander les tarifs de l’entrée pour un adulte.
Aucune équipe n’a eu le temps de terminer le rallye et de répondre à toutes les questions.
À 15h, nous avions rendez-vous avec les professeurs sur la place du Marché pour le retour des questionnaires, un par équipe. Les professeurs ont acheté une petite récompense à l’équipe gagnante, mais ils n’ont pas voulu nous dire laquelle, juste que c’était une spécialité allemande. Surprise ! Qui a gagné ?
Ce rallye nous a permis de découvrir la ville de Mayence de façon ludique et de bien nous amuser.
Article rédigé par Camérone Portais et Christopher Houlbert (1PI)