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53103 MAYENNE Cedex
courriel : lp-vinci-53.ac-nantes.fr

DIENSTAG, DEN 18.

Mardi 18

Résumé de la journée

La première journée du séjour à Heidelberg s’achève. Elle fut bien remplie. Nous sommes arrivés vers 7 heures. Après avoir repéré les lieux dans la vieille ville puis pris un bon petit déjeuner, nous avons débuté notre programme par la visite guidée en français de la ville puis du château. Les deux guides françaises ont su captiver l’attention des élèves avec de nombreuses anecdotes. Nous avons pique-niqué dans le parc du château avant de traverser la ville pour nous rendre au show-room de l’entreprise Heidelberg Druckmachinen AG où nous a été proposée une dernière visite orientée sur des technologies avancées. Notre chauffeur nous a ensuite conduits au lieu de rencontre avec les familles d’accueil avant la répartition. L’heure est à la récupération avant de poursuivre notre séjour.
Gute Nacht !

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VISITE GUIDÉE DE HEIDELBERG

Nous sommes arrivés à Heidelberg vers 8h. Heidelberg est une grande ville de 145 000 habitants, très touristique (3,5 millions de touristes en 2013). Elle est située dans l’État-région du Bade-Wurtemberg (Land Baden-Württemberg) au sud-ouest de l’Allemagne.

Nous avons eu le temps de prendre le petit déjeuner dans la vielle ville avant la visite guidée. Nous avions rendez-vous à 10h sur la place «Kornmarkt» près de la statue de la Sainte Vierge au pied du château dans la vieille ville avec les deux guides d’origine française, Jeannine Zapf et Virginie Dryancourt. Nous avons été divisés en deux groupes. Chacun des groupes était accompagné de deux professeurs. Nous avons appris que la ville de Heidelberg est une ville qui date du Moyen Âge. Elle a été fondée en 1196 et entièrement détruite dans un incendie à la fin du XVIIe siècle par le Roi Soleil, Louis XIV, pendant la guerre d’Orléans (1688-1697). Elle a été reconstruite au XVIIIe siècle dans un style baroque, et épargnée par les bombardements de la 2nde Guerre Mondiale.

La visite a commencé par l'église du Saint-Esprit et ses vitraux particuliers (die Heiliggeistkirche), édifiée en 1400-1441 et transformée en temple, église protestante, après la Réforme. Elle abrite les tombeaux de Princes Électeurs. Elle a été coupée en deux : les protestants occupaient la nef et les catholiques le chœur durant 200 ans. Depuis, le mur a été abattu et maintenant, c’est une église protestante.

Nous avons continué la visite sur la place de la cathédrale. Jeannine nous a donné quelques anecdotes sur la ville comme la signification du nom Heidelberg. «Heidelberg» vient de Heidelbeere : myrtille et Berg : mont, d’où mont des myrtilles. Jeannine nous a également parlé de la plus belle maison de Heidelberg, «Hotel zum Ritter», la maison du Chevalier. C’est la première maison en pierre, la plus vieille maison construite en 1592 par Charles Bellier, un riche marchand de tissu de Tournai dans les Flandres qui abrite aujourd’hui un hôtel-restaurant de luxe.

Elle nous a aussi parlé de l’université «die Universität» la plus ancienne d’Allemagne fondée en 1386 par le Prince Électeur Rupprecht Ier. Les manoirs typiques du XIXe siècle, hébergeant les étudiants sont disséminés dans la vielle ville. Le rôle important de ces sociétés étudiantes dans la vie étudiante allemande au XIXe siècle et au début du XXe siècle était d’apprendre la Mensur, une sorte de combat d'escrime pratiqué face nue, très courant à l’époque. Avoir une balafre au visage était considéré comme une preuve de courage parmi la population. Nous avons d’ailleurs pu assister à une scène de combat d’escrime mimée par la guide Jeannine et Valentin Fouin en cours de route, ce qui était très amusant. Pendant cette visite, nous avons eu droit à quelques anecdotes rigolotes de la part de Jeannine, qui a su faire vivre sa visite et captiver son public. Nous avons ensuite gravi les 300 marches pour visiter le Château de Heidelberg.

Article rédigé par Maylis Bouron, Marion Lefèvre (1PG)

VISITE GUIDÉE DU CHÂTEAU DE HEIDELBERG

Après la visite guidée de la vielle ville, le matin du mardi 18 mars, nous avons monté les 300 marches qui mènent au Château situé sur un coteau surplombant la vielle ville de Heidelberg. Nous avons visité le château avec les guides françaises, Jeannine Zapf et Virginie Dryancourt de 11h à 12h.

Le Château de Heidelberg a été construit au XIIIe siècle, entre 1294 et 1303. Il était la propriété de la dynastie des Wittelsbach (1214-1803), la famille de Sissi, l’impératrice Elisabeth d’Autriche. Il était aussi la résidence des Princes Electeurs palatins sur le territoire du Palatinat rhénan  (Pflaz), aujourd’hui Rheinland-Pfalz (Rhénanie-Palatinat) dont la capitale est Mainz (Mayence).

Ce château a été bâti en grès rose « Sandstein » extrait des Vosges en France. À l’époque, au XIIIe siècle, c’était un château fort, une forteresse gothique avec un fossé de 25 mètres de profondeur et un pont-levis.

Sur la façade de la porte d’entrée, nous avons pu voir des sculptures de chevaliers et d’un lion qui est le symbole de force et de pouvoir. Il manquait au centre de la porte une plaque en métal avec les armoiries car elle a été volée.

Sur la porte d’entrée en bois se trouvait un anneau fendu («der eiserne Ring mit dem Hexenbiss»). La légende dit qu’un Prince perdu dans la forêt a rencontré une sorcière qui lui a indiqué le chemin pour rentrer au château. Elle lui a fait promettre de lui offrir le château à condition de rompre l’anneau en fer avec les dents. La sorcière se serait cassé les dents sur la poignée.

Dans une salle du château étaient exposées des maquettes. La première maquette  représentait le château en 1620, à l’époque de sa splendeur. Au XVIIe siècle, c’était une des plus belles résidences de style Renaissance d’Allemagne. La deuxième maquette représentait le château en 1690 après la guerre de 30 ans et sa destruction lors du «sac du Palatinat» en 1689. Les soldats de Louis XIV ont tout rasé. Le château a été miné et incendié.

Nous sommes ensuite montés en haut d’une tour pour profiter d’une belle vue sur la vieille ville.

Puis, nous avons visité l’aile de Frédéric («Friedrichsbau»), la plus récente, édifiée de 1601 à 1607 où nous avons vu des costumes et meubles d’époque ainsi que la chapelle.

Le Musée de la Pharmacie («Deutsches Apothekenmuseum») que nous n’avons pas eu le temps de visiter, se trouve dans l’aile Otton Henri («Ottheinrichsbau»). C’est le premier bâtiment de style Renaissance au Nord des Alpes. Il présente des ustensiles et meubles d’apothicaire baroques et rococo.

Le Château de Heidelberg a été laissé à l’abandon pendant des années après sa destruction et a servi de carrière de pierres pour construire la vielle ville de Heidelberg.

C’est à un Français, le comte Charles de Grimberg, que l’on doit sa sauvegarde au XIXe siècle. C’est lui qui a financé les travaux de consolidation des ruines.

Nous avons terminé la visite du château dans la cave où nous avons vu les Tonneaux : le Petit Tonneau («kleines Fass») construit en 1662 d’une capacité de 45 000 litres et le Grand Tonneau («Großes Fass») construit en 1752 d’une capacité de 220 000 litres. Le Château de Heidelberg avait une grande réserve de vin car à l’époque, on buvait de deux à trois litres de vin par jour et par personne. Le vin était quand même moins fort en alcool (quatre à cinq degrés).

Face au Grand Tonneau se trouvait la statue de Perkeo, le gardien du Grand Tonneau. D’après la légende, le Prince Electeur, Karl Philipp, fit venir de Salurn du Tirol du Sud comme bouffon à la cour un nain qui mesurait un mètre et pesait 100 kg. Le Prince Electeur lui demanda s’il était capable de boire tout le vin du grand tonneau et le nain répondit en italien : «Perché no ?» (Pourquoi pas?), d’où son nom. D’après la légende, Perkeo ne buvait que du vin depuis son enfance. Lorsqu’âgé, il tomba malade pour la première fois, son médecin lui recommanda d’arrêter de boire du vin et de boire de l’eau, ce qu’il fit. Le jour suivant, il mourut.

Tania a ouvert la boîte pour attraper la queue du renard qui porte chance.

À la fin de la visite, la guide nous a montré une emprunte au sol dans une pierre. La légende dit que c’est l’emprunte d’un chevalier qui a sauté de la chambre d’une Princesse puisque le Prince était rentré. Si on met son pied dans l’emprunte, cela porte bonheur.

Nous avons trouvé la visite passionnante et très instructive.

Ophélie Chardron et Léa Hamelin (1PG)